"Notre rôle, c’est principalement de la présence humaine afin d’apporter de la considération à la personne qui est en train de mourir. Cela permet de pouvoir dire à quelqu’un tout ce qu’elle traverse."
"La religion pouvait ramener de l’humanité dans ce moment particulier, c’est encore le cas pour les personnes croyantes, les prêtres par exemple peuvent apporter cette notion de pleine écoute, de non-jugement, de confidence. Mais quand on n’a pas de religion particulière, on peut trouver ça auprès de nous", explique Julie Simermann.
Besoin de chaleur humaine
"C’est aussi préparer l’après: les funérailles, le devenir de leur corps. C’est de la médiation entre la personne qui meurt et ses proches car la parole n’est pas toujours si facile. C’est également de la pédagogie afin d’expliquer à la famille ce qui est en train de se passer", détaille-t-elle.
Une médiatisation des "doulas de fin de vie"
"C’est un métier qui existe depuis longtemps. Il est par exemple reconnu en Suisse. C’est encore émergent mais il y a de plus en plus de communication qui se fait autour de la mort en général et de la nécessité de remettre plus d’humanité durant ce moment", indique-t-elle.
"Il faut bien connaître le fonctionnement émotionnel qui est en cours quand la personne est en train de mourir: tous les processus naturels, émotionnels, en lien avec la mort et le deuil pour bien s’adapter", résume la cofondatrice de Couleur plume.