Un lourd passif psychiatrique
La piste terroriste demeure pour autant sur la table
"Le fait qu’il ait interagi avec des non-musulmans serait une note xénophobe. Que cette personne soit malade mentale c’est une chose, mais il n’est pas allé assassiner une jeune fille de son village ou de sa ville. Même s’il délire, dans son délire il y aurait une connotation xénophobe. D’ailleurs, Tiznit est très fréquentée, c’est peut-être un choix délibéré de victime."
"La véracité du dossier psychiatrique doit être vérifiée. À ce moment-là, interviennent les experts en psychiatrie. C’est très facile de dire: +c’est un fou+, mais il faut le prouver avec un dossier béton. La gravité de l’acte ne s’efface pas, c’est aux experts de traduire ce que le malade dit, si maladie il y a et de nuancer ses propos, car ses délires peuvent également avoir une teinte religieuse."