"Jil Jadid Monde est désormais décidé à poursuivre en justice tous ceux qui, sous couvert de liberté de parole, se laissent aller sans honte ni retenue à des propos racistes et xénophobes, quand ils n'appellent pas tout simplement à la haine, à l'égard de nos compatriotes", précise le communiqué.
"Plus Zemmour que Zemmour"
"Arnaud Montebourg [dont la mère est d’origine algérienne, ndlr] s’est lui aussi mis de la partie, même s’il a fini par faire marche arrière en disant s’être mal exprimé. Même le Président Emmanuel Macron s’est laissé aller en reniant jusqu’à l’existence de la Nation algérienne. D’une manière générale, il y a une course à l’anti-algérien dans le cadre d’une campagne électorale. Chacun veut faire plus Zemmour que Zemmour. Au lieu de rechercher des solutions à des problèmes qui sont réels en France et de les proposer dans un programme aux électeurs, on trouve une échappatoire qui consiste à mettre à l’index l’autre et cet autre c’est l’Algérien. Cela est d’autant plus grave que ces personnes qui ont proféré ces propos pourraient à l’avenir occuper des postes de responsabilités au haut niveau de l’État", souligne le président de Jil Jadid Monde.
"Il y a une réelle volonté de faire d’une communauté la source de tous les maux de la France. C’est cette discrimination que nous dénonçons et qu’on ne vienne pas nous dire que nous faisons du communautarisme. Il s'agit de lutter contre le racisme et la xénophobie. L'argument du communautarisme est là pour bâillonner les protestations face à ces dérives et certainement pas pour mettre fin à ces propos inadmissibles et répréhensibles", dénonce-t-il.