"Au cours de la réunion avec le conseiller politique de l’ambassade des États-Unis d’Amérique à Rabat, nous n’avons pas caché notre rejet de la déclaration de l’ancien Président Donald Trump. C’est un acte que nous considérons comme une grave violation du droit international et des résolutions de l’Assemblée des Nations unies liées à la décolonisation du Sahara occidental. Nous lui avons également assuré que le conflit du Sahara occidental ne pourra être résolu qu’à travers une solution démocratique qui respecte la volonté du peuple sahraoui qui doit avoir la possibilité de choisir librement son sort", souligne Aminatou Haïdar.
Entre deux chaises
"Nous avons dit à David Fisher que nous avons beaucoup d’espoir en l’administration de Joe Biden afin qu’elle fasse pression, de façon concrète, sur la puissance occupante. Il faut que le Maroc respecte le droit légitime du peuple sahraoui et mette ainsi fin à ses souffrances. Les Américains doivent comprendre qu’il n’est pas possible d’engager un processus de négociations entre le Front Polisario et le Maroc alors que ce dernier continue de violer de façon flagrante les droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental tout en exploitant illégalement les ressources naturelles. Cette impunité doit cesser", rapporte la militante sahraouie.