"Cependant, il existe des problèmes liés aux litiges fonciers entre les communautés, des questions de replis identitaires, des violences protéiformes et sans oublier le taux d'alphabétisation qui reste préoccupant dans ces localités. Cet ensemble d'éléments peut être une source permanente de violence", commente l’analyste au micro de Sputnik.
Un fléau récurrent
La rareté des ressources
"Une analyse sérieuse ne peut pas éluder les effets pervers de la guerre dans cette flambée des violences communautaires dans l’Extrême-Nord. La guerre contre Boko Haram a accentué la pauvreté et la grande criminalité dans ces localités et les gens peuvent s’entretuer pour tout et pour rien", se désole Sosthène Efouba.
"Dans leur fuite, les populations déplacées ont emprunté des itinéraires qui traversent les villages. Plusieurs villages ont été affectés par la destruction des plantations agricoles. L’occupation des espaces cultivables par les éleveurs a également créé une inflation des conflits agropastoraux", souligne l’étude.