Dans son rapport global, la compagnie britannique Global Drug Survey a dressé le bilan de ses recherches annuelles sur la consommation d’alcool et de drogues dans différents pays.
Selon l’étude, en 2021 la France détient la première place en termes de régularité de consommation d’alcool. En moyenne, les Français boivent 132 fois par an et sont suivis pour cet indicateur par les Néo-Zélandais (120 fois) et les Néerlandais (112 fois).
Alors que l’Australie n’occupe que la 7e place quant à la fréquence de consommation de boissons alcoolisées, le rapport indique que les Australiens sont bourrés plus régulièrement – presque 27 fois annuellement. Avec environ 24 fois par an, le Danemark et la Finlande sont également "leaders" dans cette catégorie.
Parmi les nations qui regrettent le plus d’avoir trop bu, le piédestal est partagé par les Irlandais, qui éprouvent ce type de regrets 28,4 fois au cours de l’année, les Polonais, un peu en arrière avec 28,3 regrets annuels, et de nouveau les Néo-Zélandais, enregistrant 27,4 remords après une soirée trop houleuse.
Dans tous les pays étudiés, les hommes boivent plus que les femmes tandis que les dames regrettent plus fréquemment d’avoir consommé trop d’alcool, exception faite pour les Polonaises et les Italiennes.
L’alcool et la santé des personnes âgées
D’après une récente étude réalisée par des chercheurs australiens, consommer de l’alcool avec modération pourrait réduire les risques de maladies cardio-vasculaires chez les personnes âgées.
C’est une conclusion faite suite à des observations d’environ 18.000 Australiens et Américains âgés de plus de 70 ans pendant une période de presque cinq ans.
Les résultats de l’étude permettent de supposer que des personnes âgées, qui s’abstiennent complètement d’alcool, sont soumises à des risques de maladies cardio-vasculaires plus élevés que leurs pairs, qui consomment en moyenne de 3,5 à 10 "boissons standards" par semaine.
La consommation de 51-100 grammes d’alcool par semaine est mise en avant par les chercheurs comme la plus "saine", puisqu’elle s’associe, d’après l’étude, à des risques réduits de mortalité générale.
À noter cependant que tous les participants à l’étude étaient en bonne santé et n’avaient pas de pathologies cardio-vasculaires, mentales ou physiques.