"Le but de ce dispositif, c’est d’accompagner les habitants et les usagers pour qu’ils construisent eux-mêmes l’espace public qu’ils souhaitent avoir", explique à Actu Franck Quere, responsable du service Espace public et citoyenneté de la ville.
"Ouvert à tous", cet espace, qui appartient à la ville, "va servir à d'autres personnes, d'autres collectifs que les Gilets jaunes", renchérit auprès de France Bleu l'adjointe au maire déléguée aux COP Margot Belair qui indique "avoir des idées en commun avec les Gilets jaunes".
"Ça va être une première en France, je crois, une municipalité qui donne un lieu aux Gilets jaunes. Maintenant on pourra être beaucoup plus libre", souligne-t-il auprès d’Actu.
Une initiative qui indigne
"Plutôt que d'utiliser de l'argent public dans un but politico-électoraliste, je suggère à Éric Piolle [maire de Grenoble, ndlr] d'aider, par exemple, l'entreprise Richardson dont le stock vient de partir en fumée, avec 15 employés au chômage technique ou de mettre en œuvre le dispositif de secours d'urgence nocturne pour les femmes."
Le troisième anniversaire des Gilets jaunes
"Aujourd’hui, c’est la célébration de trois ans de lutte ininterrompue contre les injustices sociales, le pouvoir d’achat en berne et les difficultés à vivre. Nous voulons montrer que le peuple existe. On ne lâche rien!", explique au média Jacques Garde, un Gilet jaune.
"Ce mouvement a encore une forte résonance auprès des Français. La principale revendication des Français reste le pouvoir d'achat: fondamentalement, les choses n'ont pas changé", explique à France Inter Mathieu Gallard, directeur de recherche de l'institut Ipsos.