Chaque nation a sa propre façon de se saluer, mais l’étiquette internationale est essentiellement la même: lorsqu’on se rencontre, on se souhaite le bien-être et la prospérité, une bonne journée ou du succès au travail. L’une des formes de salutation les plus courantes en Europe et en Amérique est la poignée de main qui montre le respect et la confiance.
Sur la photo: le Président russe Vladimir Poutine et le Président américain Joe Biden se serrant la main lors d’une rencontre à Genève, en 2021.
Au Japon, où les règles de l’étiquette portent un caractère rituel, l’inclination occupe une place centrale. Plus elle est prolongée et basse, plus vous montrez de respect à l’égard de votre interlocuteur.
En Nouvelle-Zélande, on se frotte le nez pour se saluer. Cette tradition maorie s’appelle le hongi.
Sur la photo: le prince Harry et un chef maori au Government House à Wellington, 2018.
Participants au sommet de l’APEC à Lima, Pérou, 2016.
Dans de nombreux pays asiatiques, les salutations consistent à joindre les paumes des mains et à s’incliner.
Sur la photo: le Premier ministre thaïlandais Prayut Chan-o-cha lors d’une rencontre avec le dirigeant chinois Xi Jinping à Pékin.
Répandue au départ parmi les motards et les rappeurs, la salutation "brofist", lorsqu’on ne se serre pas la main mais qu'on se touche les poings, est devenue populaire parmi les jeunes au cours de la dernière décennie.
Un baiser sur la joue est une salutation courante entre un homme et une femme dans de nombreuses régions d’Europe et d’Amérique latine ainsi qu’en Amérique du Nord. Il s’agit généralement d’un, deux ou trois baisers alternés sur les deux joues, en commençant par la droite.
Sur la photo: un fragment du mur de Berlin avec un graffiti de Dmitri Vrubel représentant un baiser entre Leonid Brejnev, secrétaire général du Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique, et Erich Honecker, dirigeant de la RDA.
Le baiser aérien, qui exprime la gratitude et l’attention est souvent utilisé lors d’événements sociaux et d’apparitions publiques.
Sur la photo: le mannequin Bella Hadid sur le tapis rouge du Festival de Cannes, 2021.
La pandémie de coronavirus a modifié les règles d’étiquette. La poignée de main se trouve souvent remplacée par un toucher de coudes.
Sur la photo: les ministres des Affaires étrangères russe et yéménite, Serguei Lavrov et Ahmed Awad Ben Mubarak, lors d’une rencontre à Sochi, 2021.
Certains se saluent avec leurs pieds, ce qui répond au mieux aux exigences de la distanciation sociale à l’ère de la pandémie.
Une accolade est courante en Amérique latine et en Espagne. Les gens se tapent dans le dos et, en Argentine et au Mexique, s’embrassent sur la joue.
Les Esquimaux pressent leur nez contre le front ou la joue de l’être aimé, en essayant d’inhaler autant que possible l’odeur de sa peau ou de ses cheveux.
Aujourd’hui, le baisemain n’est possible que lors d’événements officiels. En toute autre occasion, il est considéré comme démodé.
Sur la photo: le Premier ministre italien Giuseppe Conte, le Premier ministre canadien Justin Trudeau et son épouse Sophie Grégoire lors du premier jour du sommet du G7 à La Malbaie, Canada, 2018.
Au Tibet, la salutation traditionnelle consiste à tirer la langue, ce qui est considéré comme indécent, voire offensant, dans la plupart des pays du monde.
En Mongolie, il est de coutume d’offrir un châle long et étroit appelé "khadak" en signe de respect et d’amitié. Dans les temps anciens, les chamans utilisaient ces châles comme amulettes.
En France le bisou est, plus qu’une tradition, une habitude voire un réflexe.
Sur la photo: Emmanuel Macron et Angela Merkel lors d’une rencontre en marge du G7 à Biarritz, en 2019.
Le "Wai" est une salutation traditionnelle thaïlandaise qui exprime le respect. En l’exécutant, les paumes croisées sont amenées jusqu’au menton.
Sur la photo: le politicien thaïlandais Thanathorn Juangroongruangkit salue ses partisans lors d’un rassemblement électoral à Bangkok, en 2019.