Menée en partenariat avec Gallup, l’étude fait ressortir que les enfants et les jeunes refusent de voir le monde de manière "aussi sombre que les adultes".
Publiée à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, cette enquête montre que les jeunes sont également plus susceptibles de juger l’enfance d’aujourd’hui meilleure que celle d’hier, a indiqué la directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), Henrietta Fore, citée par les services de presse l'ONU.
Elle a relevé qu’une écrasante majorité des interviewés estime que les enfants sont en meilleure santé, mieux éduqués et plus protégés physiquement que la génération de leurs parents.
La responsable onusienne a toutefois relevé que malgré cet optimisme affiché, les jeunes “sont loin d’être naïfs : ils ne tolèrent plus l’inaction face aux changements climatiques, se montrent critiques vis-à-vis des informations qu’ils consomment sur les réseaux sociaux, et sont confrontés à des épisodes de déprime et d’anxiété”.
Réalisée dans le cadre du projet "L’Enfance en évolution", l’enquête a concerné plus de 21.000 personnes dans 21 pays, tous continents confondus. Les interviewés ont été répartis en deux tranches d’âge (15-24 ans et 40 ans et plus), indique-t-on.