"Depuis fin septembre, début octobre, on observe de façon très disséminée, soit un arrêt de la décroissance, soit dans certains secteurs, une remontée des signaux dans les eaux usées des stations d'épuration. On voit cette tendance s'inscrire dans la durée", a noté Vincent Maréchal.
"On rentre dans une période automno-hivernale très propice à la circulation des virus respiratoires", a-t-il rappelé, avant de poursuivre: "Il y a moins de gestes barrières. C'est assez évident. Les masques baissent, le lavage des mains est peut-être moins bien respecté, on ventile moins nos locaux parce qu'il fait froid. Et puis, même si la vaccination est très importante aujourd'hui, il y a encore un réservoir de personnes non vaccinées. On peut penser aux enfants, aux personnes âgées qui ont été vaccinées en tout début d'année et dont l'immunité peut être en train de descendre."
La France peut-elle espérer passer un "hiver relativement serein"?
"La couverture vaccinale a de quoi nous rendre optimistes: plus de 80% des Français éligibles [âgés de plus de 12 ans, ndlr] sont complètement vaccinés", a-t-il rappelé, confirmant néanmoins "une reprise légère mais sensible de l’épidémie" sur l’ensemble du territoire.
Les nouvelles hospitalisations et admissions en soins critiques en hausse
"En France métropolitaine, les taux de nouvelles hospitalisations et admissions en soins critiques [sont] en augmentation ou stables dans toutes les régions", note Santé publique France citée par l'AFP.