Afghanistan: comment les talibans soignent les toxicomanes

Plus de deux mois se sont écoulés depuis que les talibans* ont pris le pouvoir en Afghanistan et ont commencé à imposer leur loi au pays. Ils se sont concentrés notamment sur la lutte contre les drogues et la toxicomanie.
Sputnik
Découvrez comment sont soignés des toxicomanes à Kaboul dans ce diaporama de Sputnik.
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En arrivant au pouvoir, les talibans* ont promis de démanteler les chaînes d’approvisionnement en héroïne et d’éradiquer les champs de pavot. Cependant, pour le moment, ils ne sont pas pressés de supprimer ce qui les nourrit: ils ont commencé par une guerre non pas contre les drogues, mais contre les toxicomanes.

Sur la photo: un toxicomane dort sous un pont de Kaboul où se rassemblent des centaines de toxicomanes.

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Les talibans* font des raids dans des camps d’héroïnomanes, les capturent et les emmènent à l’hôpital Avicenne de Kaboul, où les conditions d’internement s’apparentent davantage à celles d’une prison de haute sécurité.

Sur la photo: un toxicomane dans l’unité de désintoxication de l’hôpital Avicenne à Kaboul.

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Tous les effets personnels sont confisqués et brûlés. À l’hôpital, les toxicomanes sont lavés et rasés à nu.

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À l’hôpital, les toxicomanes sont soumis à un programme de "soins" de 45 jours. Les médecins ne disposent d’aucun opioïde alternatif pour faciliter le sevrage et de ce fait, beaucoup de patients ne survivront probablement pas au "protocole".

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"Si certains d’entre eux meurent mais que tous les autres sont guéris, cela n’a pas d’importance. Quand ils seront guéris, ils pourront être libres", a déclaré le porte-parole des talibans*.

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Les talibans* n’informent pas les familles du sort des toxicomanes capturés, mais celles-ci se rendent d’elles-mêmes à l’hôpital à la recherche de leurs proches.

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Environ 700 toxicomanes sont actuellement détenus à l’hôpital Avicenne de Kaboul.

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Certains se plaignent d’une mauvaise alimentation, mais les médecins affirment que la faim fait partie du sevrage.

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Les toxicomanes afghans n’ont guère d’autre choix que de se faire soigner ainsi ou d’être maltraités, voire tués.

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Les médecins soutiennent les talibans*, estimant que l’usage de la force est le seul moyen de soigner les toxicomanes.

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Des toxicomanes attendent leur enregistrement à l’hôpital Avicenne de Kaboul.

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Après les toxicomanes, les talibans* promettent de s’attaquer aux cultivateurs de pavot pour les punir selon la loi de la charia.

* Organisation terroriste interdite en Russie.

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