Afghanistan: comment les talibans soignent les toxicomanes

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Plus de deux mois se sont écoulés depuis que les talibans* ont pris le pouvoir en Afghanistan et ont commencé à imposer leur loi au pays. Ils se sont concentrés notamment sur la lutte contre les drogues et la toxicomanie.
Découvrez comment sont soignés des toxicomanes à Kaboul dans ce diaporama de Sputnik.
© AFP 2024 Bulent Kilic

En arrivant au pouvoir, les talibans* ont promis de démanteler les chaînes d’approvisionnement en héroïne et d’éradiquer les champs de pavot. Cependant, pour le moment, ils ne sont pas pressés de supprimer ce qui les nourrit: ils ont commencé par une guerre non pas contre les drogues, mais contre les toxicomanes.

Sur la photo: un toxicomane dort sous un pont de Kaboul où se rassemblent des centaines de toxicomanes.

En arrivant au pouvoir, les talibans* ont promis de démanteler les chaînes d’approvisionnement en héroïne et d’éradiquer les champs de pavot. Cependant, pour le moment, ils ne sont pas pressés de supprimer ce qui les nourrit: ils ont commencé par une guerre non pas contre les drogues, mais contre les toxicomanes.Sur la photo: un toxicomane dort sous un pont de Kaboul où se rassemblent des centaines de toxicomanes. - Sputnik Afrique
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En arrivant au pouvoir, les talibans* ont promis de démanteler les chaînes d’approvisionnement en héroïne et d’éradiquer les champs de pavot. Cependant, pour le moment, ils ne sont pas pressés de supprimer ce qui les nourrit: ils ont commencé par une guerre non pas contre les drogues, mais contre les toxicomanes.

Sur la photo: un toxicomane dort sous un pont de Kaboul où se rassemblent des centaines de toxicomanes.

© AFP 2024 Bulent Kilic

Les talibans* font des raids dans des camps d’héroïnomanes, les capturent et les emmènent à l’hôpital Avicenne de Kaboul, où les conditions d’internement s’apparentent davantage à celles d’une prison de haute sécurité.

Sur la photo: un toxicomane dans l’unité de désintoxication de l’hôpital Avicenne à Kaboul.

Les talibans* font des raids dans des camps d’héroïnomanes, les capturent et les emmènent à l’hôpital Avicenne de Kaboul, où les conditions d’internement s’apparentent davantage à celles d’une prison de haute sécurité.Sur la photo: un toxicomane dans l’unité de désintoxication de l’hôpital Avicenne à Kaboul. - Sputnik Afrique
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Les talibans* font des raids dans des camps d’héroïnomanes, les capturent et les emmènent à l’hôpital Avicenne de Kaboul, où les conditions d’internement s’apparentent davantage à celles d’une prison de haute sécurité.

Sur la photo: un toxicomane dans l’unité de désintoxication de l’hôpital Avicenne à Kaboul.

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Tous les effets personnels sont confisqués et brûlés. À l’hôpital, les toxicomanes sont lavés et rasés à nu.

Tous les effets personnels sont confisqués et brûlés. À l’hôpital, les toxicomanes sont lavés et rasés à nu. - Sputnik Afrique
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Tous les effets personnels sont confisqués et brûlés. À l’hôpital, les toxicomanes sont lavés et rasés à nu.

© AFP 2024 Bulent Kilic

À l’hôpital, les toxicomanes sont soumis à un programme de "soins" de 45 jours. Les médecins ne disposent d’aucun opioïde alternatif pour faciliter le sevrage et de ce fait, beaucoup de patients ne survivront probablement pas au "protocole".

À l’hôpital, les toxicomanes sont soumis à un programme de "soins" de 45 jours. Les médecins ne disposent d’aucun opioïde alternatif pour faciliter le sevrage et de ce fait, beaucoup de patients ne survivront probablement pas au "protocole". - Sputnik Afrique
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À l’hôpital, les toxicomanes sont soumis à un programme de "soins" de 45 jours. Les médecins ne disposent d’aucun opioïde alternatif pour faciliter le sevrage et de ce fait, beaucoup de patients ne survivront probablement pas au "protocole".

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"Si certains d’entre eux meurent mais que tous les autres sont guéris, cela n’a pas d’importance. Quand ils seront guéris, ils pourront être libres", a déclaré le porte-parole des talibans*.

"Si certains d’entre eux meurent mais que tous les autres sont guéris, cela n’a pas d’importance. Quand ils seront guéris, ils pourront être libres", a déclaré le porte-parole des talibans*. - Sputnik Afrique
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"Si certains d’entre eux meurent mais que tous les autres sont guéris, cela n’a pas d’importance. Quand ils seront guéris, ils pourront être libres", a déclaré le porte-parole des talibans*.

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Les talibans* n’informent pas les familles du sort des toxicomanes capturés, mais celles-ci se rendent d’elles-mêmes à l’hôpital à la recherche de leurs proches.

Les talibans* n’informent pas les familles du sort des toxicomanes capturés, mais celles-ci se rendent d’elles-mêmes à l’hôpital à la recherche de leurs proches. - Sputnik Afrique
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Les talibans* n’informent pas les familles du sort des toxicomanes capturés, mais celles-ci se rendent d’elles-mêmes à l’hôpital à la recherche de leurs proches.

© AFP 2024 Bulent Kilic

Environ 700 toxicomanes sont actuellement détenus à l’hôpital Avicenne de Kaboul.

Environ 700 toxicomanes sont actuellement détenus à l’hôpital Avicenne de Kaboul. - Sputnik Afrique
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Environ 700 toxicomanes sont actuellement détenus à l’hôpital Avicenne de Kaboul.

© AFP 2024 Bulent Kilic

Certains se plaignent d’une mauvaise alimentation, mais les médecins affirment que la faim fait partie du sevrage.

Certains se plaignent d’une mauvaise alimentation, mais les médecins affirment que la faim fait partie du sevrage. - Sputnik Afrique
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Certains se plaignent d’une mauvaise alimentation, mais les médecins affirment que la faim fait partie du sevrage.

© AFP 2024 Bulent Kilic

Les toxicomanes afghans n’ont guère d’autre choix que de se faire soigner ainsi ou d’être maltraités, voire tués.

Les toxicomanes afghans n’ont guère d’autre choix que de se faire soigner ainsi ou d’être maltraités, voire tués. - Sputnik Afrique
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Les toxicomanes afghans n’ont guère d’autre choix que de se faire soigner ainsi ou d’être maltraités, voire tués.

© AFP 2024 Bulent Kilic

Les médecins soutiennent les talibans*, estimant que l’usage de la force est le seul moyen de soigner les toxicomanes.

Les médecins soutiennent les talibans*, estimant que l’usage de la force est le seul moyen de soigner les toxicomanes. - Sputnik Afrique
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Les médecins soutiennent les talibans*, estimant que l’usage de la force est le seul moyen de soigner les toxicomanes.

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Des toxicomanes attendent leur enregistrement à l’hôpital Avicenne de Kaboul.

Des toxicomanes attendent leur enregistrement à l’hôpital Avicenne de Kaboul. - Sputnik Afrique
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Des toxicomanes attendent leur enregistrement à l’hôpital Avicenne de Kaboul.

© AFP 2024 Bulent Kilic

Après les toxicomanes, les talibans* promettent de s’attaquer aux cultivateurs de pavot pour les punir selon la loi de la charia.

* Organisation terroriste interdite en Russie.

Après les toxicomanes, les talibans* promettent de s’attaquer aux cultivateurs de pavot pour les punir selon la loi de la charia.* Organisation terroriste interdite en Russie. - Sputnik Afrique
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Après les toxicomanes, les talibans* promettent de s’attaquer aux cultivateurs de pavot pour les punir selon la loi de la charia.

* Organisation terroriste interdite en Russie.

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