Avec ces Jeux d'hiver, prévus du 4 au 20 février, la capitale chinoise va devenir la première ville ayant à la fois accueilli des Jeux d'hiver et d'été.
L'organisation des prochains Jeux d'hiver en Chine a suscité de nombreuses critiques et appels au boycott à travers le monde en raison de la situation des droits humains dans le pays, en particulier à l'égard de la minorité musulmane ouïghoure, dans la région chinoise du Xinjiang.
Des ONG ainsi que des élus de plusieurs pays ont appelé le Comité international olympique (CIO) à reporter les Jeux ou à les délocaliser, à moins que Pékin ne mette fin à ce que plusieurs pays occidentaux qualifient de génocide à l'encontre des Ouïghours, qui feraient également l'objet de travail forcé dans des camps d'internement.
La Chine dément toute violation des droits humains et explique avoir mis sur pied des centres de rééducation pour lutter contre l'extrémisme.
Quatre activistes tibétains ont été exfiltrés des environs du site antique d'Olympie et placés en détention environ une heure avant le début de la cérémonie d'allumage de la flamme olympique.
Deux militants des droits de l'homme ont déjà été arrêtés dimanche après avoir déployé un drapeau tibétain et une banderole "Liberté pour Hong Kong - Révolution" au niveau de l'Acropole d'Athènes.
D'autres manifestations sont attendues mardi à Athènes, en marge de la transmission de la flamme olympique aux organisateurs des JO d'hiver de Pékin.