"Il y a lieu d'ordonner au Premier ministre et aux ministres compétents de prendre toutes les mesures sectorielles utiles de nature à réparer le préjudice à hauteur de la part non compensée d'émissions de gaz à effet de serre au titre du premier budget carbone" (2015/18, le déficit par rapport aux objectifs étant quantifié à 15 millions de tonnes d'équivalent CO2), écrivent les juges dans leur décision reprise par les médias.
"Après 3 ans de travail, l’État est condamné à réparer les dommages causés par son inaction climatique, d’ici 14 mois! Les responsables politiques sont désormais contraints de respecter les engagements climatiques de la France. À partir de maintenant, chaque sortie de route sur la trajectoire climatique constitue une faute et doit être réparée", a indiqué l'association Notre Affaire à Tous qui, à travers l'initiative "L'Affaire du siècle", a poursuivi l'État en justice.