Le commandement des forces spéciales de la Marine des États-Unis (Naval Special Warfare Command), dont les principales unités de combat sont les légendaires Navy Seals, a pour la première fois admis une femme dans ses rangs.
Dans un communiqué diffusé à l’occasion, le commandement explique que la femme, dont le nom n’est pas communiqué par mesure de sécurité, s’est entraînéé 37 semaines pour devenir opératrice de vedette de combat. Trois autres femmes sont aujourd’hui en train de passer les épreuves en vue de rejoindre les forces spéciales de l’US Navy.
Le commandant du Naval Special Warfare, le contre-amiral Hugh W.Howard, a évoqué un «accomplissement extraordinaire», se déclarant «incroyablement fier de [sa] coéquipière». «Comme ses partenaires, elle a fait preuve de caractère, de qualités cognitives et du leadership nécessaires pour faire partie de nos troupes», a-t-il souligné.
Armée, nom féminin
Ces dernières années, des femmes en service dans les forces armées américaines accèdent de plus en plus souvent à des postes jugés comme réservés aux hommes. Plus tôt dans l’année, Joe Biden a nommé Jacqueline Van Ovost, seule femme ayant le rang de général 4 étoiles, à la tête du transport logistique (Transcom).
Le général 3 étoiles de l’armée de terre Laura Richardson a, elle, été choisie pour diriger le commandement sud (Southcom), qui couvre l’Amérique centrale et latine. Fin 2020, le capitaine Amy Bauernschmidt est devenue la première femme à commander l’un des onze porte-avions de l’US Navy.
En 2016, c’est le général Cindy Jebb qui était devenue la première doyenne de la prestigieuse école militaire américaine de West Point, près de New York.