Le Liban, nouveau moyen de pression de l’Iran pour en finir avec les sanctions US?

Téhéran espère, par l’entremise du Hezbollah, voir le Liban en crise importer son or noir. L'Iran parviendrait ainsi à fissurer le système de sanctions américaines à son encontre.
Sputnik

Ce 25 juin, le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah réitérait sa ferme résolution à acheter du pétrole iranien pour remplir les cuves vides des Libanais. Exsangue, le pays du cèdre est en effet frappé par une pénurie d’électricité et d’essence.

Mais les États-Unis, qui ont classé le Hezbollah organisation terroriste, interdisent par leurs sanctions les importations pétrolières en provenance de l’Iran. L’ambassadrice américaine au Liban avait en effet manifesté sa désapprobation à la suite des propos de Nasrallah.  

En contraignant Washington à accepter une importation de pétrole iranien, pour des raisons quasi humanitaires, Téhéran pourrait bien parvenir à briser le système des sanctions américaines qui minent son économie.

Analyse d’un nouveau coup de pression de l’Iran envers les États-Unis, à l’approche d’une possible reprise des pourparlers de Vienne qui pourraient réhabiliter l’accord de 2015.

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