Nuit de liesse en Suisse après une qualification historique pour les quarts de finale de l'Euro

Klaxons, pétards et scènes de liesse : des milliers de personnes à travers toute la Suisse ont fêté dans la nuit de lundi à mardi la qualification pour la première fois de leur équipe de football pour les quarts de finale de l'Euro, selon des images diffusées par la télévision publique RTS.
Sputnik

De Zurich à Genève, les mêmes scènes de joie se sont répétées et les supporters ont laissé éclater leur joie après l'exploit au bout du suspense contre l’équipe de France à l'Euro qui a tenu en haleine tous les amateurs de football.

La Suisse a obtenu sa qualification aux tirs au but, après un match à rebondissements. Les cinq frappeurs suisses, Mario Gavranovic, Fabian Schär, Manuel Akanji, Ruben Vargas et Admir Mehmedi, n'ont laissé aucune chance à Hugo Lloris alors que leur gardien Yann Sommer a stoppé le cinquième penalty des Tricolores qui a été frappé par la star Kylian Mbappé.

La Suisse défiera l'Espagne vendredi pour une place dans le dernier carré de la compétition.

La presse suisse parue mardi est unanime à saluer « l'exploit historique" du "Nati". « Voilà l'exploit! Le rêve de la Suisse se réalise aux tirs au but », titre Le Temps.

« Au terme d'un match de folie, la Nati bat la France championne du monde en huitièmes de finale de l'Euro », se réjouit le journal.

« Il faut l’écrire pour le croire: l’équipe de Suisse a remporté sa première rencontre à élimination directe depuis 1954, et elle l’a fait contre les champions du monde en titre, au bout de ce qui fut peut-être le match le plus marquant de son histoire », écrit le quotidien.

« Une Suisse héroïque bat les champions du monde » fait observer de son côté Tribune de Genève.

« Pour toujours, un moment gravé. Dans quelques années, les anciens raconteront, l’œil encore ému, la folie d’un match inoubliable », note la publication.

« Mener au score contre les champions du monde français, rater un penalty, prendre trois buts derrière et revenir au score pour s’offrir des prolongations. Une tragédie grecque s’écrivait à Bucarest. De cette tragédie-là ressort en héros une Suisse fantastique, qui a chassé tous ses démons, jusque dans cette séance de tirs au but où elle a évincé la France. C’est beau d’écrire l’histoire », analyse le journal.

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