Le Bureau norvégien de statistiques a constaté une hausse considérable des naissances enregistrée au premier trimestre 2021 en Norvège par rapport aux chiffres de la même période l’année dernière, relate Euronews. Il s’agit de 13.700 nouveau-nés, soit presque 700 bébés de plus qu’en 2020.
Bonne nouvelle pour la Première ministre norvégienne, Erna Solberg. Fin 2019, avant l’éclatement de la pandémie mais sur fond de baisse de la natalité en Norvège depuis une dizaine d’années, elle avait appelé ses concitoyens à faire plus d’enfants. Pour voir aujourd’hui s’inverser la courbe.
«Cela pourrait signifier que la sécurité économique et les programmes d'aide sociale ont eu de l'importance pendant la pandémie, et ont conduit les gens à choisir d'avoir des enfants malgré tout, commente une responsable de Statistics Norway, Ane Margrete Tommeras.
Selon Euronews, des tendances positives en matière de taux de natalité apparaissent également en Finlande et aux Pays-Bas.
Les taux de natalité les plus bas
À la différence de ces pays septentrionaux, l’Union européenne ne peut pas se vanter de taux de fécondité aussi positifs.
En France, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), le nombre de naissances recensées en janvier 2021 a diminué de 13% par rapport à janvier 2020: une chute «sans commune mesure avec les baisses qui ont pu être observées dans le passé».
L’Hexagone, tout comme ses voisins, risque d’être confronté aux indicateurs de natalité les plus bas depuis plusieurs décennies.
L’idée proposée par le haut commissaire au Plan François Bayrou de remédier à la situation démographique en recourant à l’immigration ne représente pas une solution optimale, d’après plusieurs experts, qui soulignent le risque de «Grand remplacement» encouru par la France et par l’Europe entière.