Un nouvel exercice du ministre de l’Éducation nationale est devenu viral dans les réseaux sociaux.
Quelques jours avant la rentrée des classes des maternelles et primaires, Jean-Michel Blanquer s’est déplacé à l’école Joséphine Baker en Seine-Saint-Denis, laquelle continue d’accueillir pendant les vacances des enfants, dont les parents sont engagés dans la lutte contre l’épidémie de coronavirus.
Pendant cette visite en compagnie de la secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et de l’Engagement Sarah El Haïry, le ministre de l’Éducation nationale s’est lancé dans une partie de marelle ainsi que de pierre-feuille-ciseaux.
Ce n’est pas la première fois que le ministre de l’Éducation nationale s’illustre en prenant part à certaines activités avec des écoliers. Au mois de février, M.Blanquer avait assisté à une activité scolaire avec des élèves d’une école parisienne, préconisant ainsi l’importance de faire du sport en milieu de journée. La vidéo avait fait le tour du Net.
Il y a quelques semaines, avant que les écoles françaises ne ferment le 2 avril, Jean-Michel Blanquer était passé dans une école primaire parisienne, où il a essayé d’aider un enfant de CM1 à compter des triangles.
La rentrée approche
Alors que le retour en classe pour les collèges et les lycées est prévu pour le 3 mai et que les maternelles et les primaires rentreront en présentiel dès le 26 avril, Jean-Michel Blanquer prendra part ce 22 avril à une conférence de presse commune avec Jean Castex et Olivier Véran.
Le ministre de l’Éducation est ainsi attendu pour détailler les modalités des protocoles sanitaires mis en place en lien avec la réouverture des établissements scolaires. Parmi les mesures à venir, les autorités comptent déployer des autotests pour les enseignants et les élèves, selon les informations de France Inter. Les tests salivaires seront effectués sur les plus petits, alors que l’exécutif se fixe pour objectif un million de tests de ce type par semaine dans les écoles, selon une source de l'AFP.
Cependant, certains syndicats d’éducation jugent ces mesures insuffisantes et réclament leur renforcement.
«Nous devons continuer à appliquer rigoureusement les gestes barrières, mais aussi tester plus massivement les élèves avec des autotests, mieux les tracer en cas de contamination, trouver des alternatives aux cantines où ils retirent leur masque et mettre en place des capteurs de CO2 dans les établissements», a précisé auprès de LCI Guislaine David, présidente du Syndicat national unitaire des instituteurs des écoles et PECG (SNUipp-FSU).
La vaccination prioritaire lancée depuis le 17 avril pour les enseignants de plus de 55 ans est également qualifiée par le Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur (Snalc) de «partielle donc inefficace». Alors que les enseignants de cette tranche d’âge ne représentent que 16% du corps professoral, selon le ministère de l’Éducation nationale, «de nombreux professeurs souhaitent être vaccinés, mais ne le peuvent pas», souligne le président du Snalc, Jean-Remi Girard.