Au-delà de l’effet d’annonce d’un nouvel accord entre la Chine et l’Iran qui est intervenu tout juste avant la reprise des négociations sur le nucléaire iranien, à quoi une coopération stratégique et commerciale entre les deux pays pourrait-elle ressembler?
Baki Maneche, avocat spécialiste de la diplomatie des affaires, donne pour le Désordre mondial son analyse de la situation.
«L’Iran n’a fait que rattraper son retard dans la course en avant de la Chine, notamment dans la construction de la fameuse nouvelle route de la soie. Il est très important de souligner que pour l’instant, il n’y a rien de définitif, rien d’engageant, il n’y a surtout pas ces fameux 400 milliards sur la table. Il s’agit tout simplement de parler de principes futurs.»