Sur CNews, Sébastien Lacroix, l’un des rédacteurs en chef du journal L’Union/L’Ardennais, a fait la lumière sur les circonstances de l’agression à l’encontre du photographe Christian Lantenois.
Les faits se sont déroulés le 27 février après-midi à Reims à Croix-Rouge, réputé être un quartier sensible en proie au «petit trafic, à la violence et à la rivalité entre bandes», a précisé M.Lacroix.
Christian Lantenois, le photo-journaliste, a été alerté sur un rassemblement de jeunes dans le quartier et a décidé de le couvrir, a indiqué le rédacteur en chef. Une journaliste de la rédaction s’est aussi rendue sur place, la police a été alertée. Le photographe est arrivé dans une voiture floquée du logo du journal.
«Un moment il a dû sortir son appareil photo […] il y a une bande qui est arrivée et qui l’a attaqué», a détaillé le rédacteur en chef.
Son appareil a été volé, le journaliste âgé de 65 ans a été hospitalisé dans un état grave. Il était au sol et saignait au niveau des oreilles. Il a perdu conscience à un moment.
Des avancées rapides promises
Le parquet a ouvert une enquête pour tentative de meurtre. Aucune interpellation n’a eu lieu à ce stade. Pourtant, selon Sébastien Lacroix, les forces de l’ordre promettent «des avancées assez rapides» dans le dossier.
«Ce fait divers laisse la rédaction de L’Union extrêmement choquée», expose-t-il.
Des réactions
Selon L’Union, l’Élysée a appelé la veille la rédaction «pour exprimer son émotion et sa sympathie, et son souhait de voir les auteurs de l’agression interpellés au plus vite».
Dimanche 28 février, Gérald Darmanin a également réagi sur Twitter, assurant que la police nationale était «pleinement mobilisée» pour identifier les responsables.
Pour sa part, Marine Le Pen a dénoncé dans un tweet «la sauvagerie qui se développe dans nos rues».