Photographe tabassé à Reims: son journal détaille les circonstances de l’agression

© Photo Pixabay/guy_dugasReims
Reims - Sputnik Afrique, 1920, 01.03.2021
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Un photo-journaliste du journal L’Union/L’Ardennais a été violemment agressé lorsqu’il était en train de couvrir une rixe entre jeunes dans un quartier sensible de Reims.

Sur CNews, Sébastien Lacroix, l’un des rédacteurs en chef du journal L’Union/L’Ardennais, a fait la lumière sur les circonstances de l’agression à l’encontre du photographe Christian Lantenois.

Les faits se sont déroulés le 27 février après-midi à Reims à Croix-Rouge, réputé être un quartier sensible en proie au «petit trafic, à la violence et à la rivalité entre bandes», a précisé M.Lacroix.

Christian Lantenois, le photo-journaliste, a été alerté sur un rassemblement de jeunes dans le quartier et a décidé de le couvrir, a indiqué le rédacteur en chef. Une journaliste de la rédaction s’est aussi rendue sur place, la police a été alertée. Le photographe est arrivé dans une voiture floquée du logo du journal.

«Un moment il a dû sortir son appareil photo […] il y a une bande qui est arrivée et qui l’a attaqué», a détaillé le rédacteur en chef.

​Son appareil a été volé, le journaliste âgé de 65 ans a été hospitalisé dans un état grave. Il était au sol et saignait au niveau des oreilles. Il a perdu conscience à un moment.

Des avancées rapides promises

Le parquet a ouvert une enquête pour tentative de meurtre. Aucune interpellation n’a eu lieu à ce stade. Pourtant, selon Sébastien Lacroix, les forces de l’ordre promettent «des avancées assez rapides» dans le dossier.

«Ce fait divers laisse la rédaction de L’Union extrêmement choquée», expose-t-il.

Des réactions

Selon L’Union, l’Élysée a appelé la veille la rédaction «pour exprimer son émotion et sa sympathie, et son souhait de voir les auteurs de l’agression interpellés au plus vite».

Dimanche 28 février, Gérald Darmanin a également réagi sur Twitter, assurant que la police nationale était «pleinement mobilisée» pour identifier les responsables.

​Pour sa part, Marine Le Pen a dénoncé dans un tweet «la sauvagerie qui se développe dans nos rues».

 

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