En ce qui concerne une éventuelle augmentation des sanctions qui pourraient suivre le verdict prononcé contre Navalny par le tribunal de Moscou ce mardi 2 févier, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a indiqué que l’Occident n’avait pas besoin d’une raison pour imposer des sanctions et que même si rien ne se passe il inventera une raison.
«Après tout, cela [les sanctions, ndlr] dure depuis des années et une excuse se trouve naturellement. Ils n'ont pas besoin ni de contexte, ni de données, ni de rien. S’il n’y a pas de prétexte, ils l'inventeront», a lancé Maria Zakharova sur la chaîne YouTube Soloviev LIVE.
Auparavant, le Washington Post avait publié la liste complète des personnes contre lesquelles le Fonds de la lutte contre la corruption (FBK) d'Alexeï Navalny appelait les États-Unis à introduire des sanctions.
Verdict contre Navalny
Le tribunal de Moscou a ordonné ce mardi d'annuler la peine avec sursis d'Alexeï Navalny dans l'affaire Yves Rocher et de la remplacer par 3,5 ans de colonie à régime général. Toutefois, étant donné que l’opposant a passé un an en résidence surveillée lors de l'enquête préliminaire, il passera deux ans et demi en colonie pénitentiaire. La défense de blogueur a déjà confirmé à Sputnik qu’elle fera appel de cette décision.
En réponse à une série d’appels de politiciens étrangers à la libération immédiate de Navalny, Maria Zakharova leur a recommandé de «s’occuper de leurs problèmes intérieurs».