«Tout ce que je peux dire, c'est que je ne sais pas ce qu’il s'est passé. Mais la chose dont je suis certain, c’est je ne l’ai jamais planifié», assure à 20/20 sur ABCScott Falater, cet Américain condamné en 2000 à perpétuité pour le meurtre de son épouse Yarmila. L’argument de la défense a toujours été que le crime avait été commis pendant une crise de somnambulisme.
L’épouse poignardée et jetée dans la piscine
Scott et YarmilaFalater, couple pieux, étaient amoureux depuis le lycée et il l’a décrit même aujourd’hui comme une mère et épouse formidable et sa meilleure amie. Assurant qu’ils étaient faits l’un pour l’autre, il affirme que celle avec qui il a eu un enfant lui «manquera jusqu’au dernier soupir».
Sur ABC, Scott est revenu sur cette journée, ou plutôt sur ce qu’il prétend en retenir.
Il raconte que son épouse lui avait demandé de réparer le filtre de leur piscine et que vers 21h00, il est allé s’en occuper. Cependant, comme il faisait sombre, il a décidé, selon ses dires, de jeter l’éponge. De retour à la maison, il a vu sa femme endormie sur le canapé. Il dit l’avoir embrassée et être allé au lit.
Il reviendra à lui au sommet des escaliers devant un policier qui pointe son arme sur lui et exige qu’il garde ses mains visible et se mette à terre.
Personne à blâmer
Même s’il assure ne pas garder le moindre souvenir de son crime, il dit qu’il ne peut en attribuer la responsabilité à personne d’autre. «C’est sur mes épaules».