Le meurtrier «somnambule» revient sur la nuit où il a massacré son épouse

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Image d'illustration  - Sputnik Afrique, 1920, 01.02.2021
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Il a poignardé son épouse dans l’arrière-cour avant de la noyer dans la piscine. Scott Falater, condamné à passer le reste de sa vie derrière les barreaux dès 2000, a entendu à maintes reprises les détails atroces de son meurtre, sauf qu’il assure n’en avoir aucun souvenir. Il aurait commis ce crime en état de somnambulisme.

«Tout ce que je peux dire, c'est que je ne sais pas ce qu’il s'est passé. Mais la chose dont je suis certain, c’est je ne l’ai jamais planifié», assure à 20/20 sur ABCScott Falater, cet Américain condamné en 2000 à perpétuité pour le meurtre de son épouse Yarmila. L’argument de la défense a toujours été que le crime avait été commis pendant une crise de somnambulisme.

L’épouse poignardée et jetée dans la piscine

Scott et YarmilaFalater, couple pieux, étaient amoureux depuis le lycée et il l’a décrit même aujourd’hui comme une mère et épouse formidable et sa meilleure amie. Assurant qu’ils étaient faits l’un pour l’autre, il affirme que celle avec qui il a eu un enfant lui «manquera jusqu’au dernier soupir».

sommeil - Sputnik Afrique, 1920, 27.12.2018
Ces personnes risquent plus que les autres de devenir des somnambules violents
Néanmoins, l’homme a été reconnu coupable de l’avoir poignardée en janvier 1997 et noyée dans la piscine. Un voisin avait d’ailleurs été témoin d’une partie du crime.

Sur ABC, Scott est revenu sur cette journée, ou plutôt sur ce qu’il prétend en retenir.

Il raconte que son épouse lui avait demandé de réparer le filtre de leur piscine et que vers 21h00, il est allé s’en occuper. Cependant, comme il faisait sombre, il a décidé, selon ses dires, de jeter l’éponge. De retour à la maison, il a vu sa femme endormie sur le canapé. Il dit l’avoir embrassée et être allé au lit.

Il reviendra à lui au sommet des escaliers devant un policier qui pointe son arme sur lui et exige qu’il garde ses mains visible et se mette à terre.

Personne à blâmer

Même s’il assure ne pas garder le moindre souvenir de son crime, il dit qu’il ne peut en attribuer la responsabilité à personne d’autre. «C’est sur mes épaules».

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