Révolutions «made in USA», chaos généralisé: depuis les Printemps arabes, une décennie perdue

Les Printemps arabes ont éclaté il y a dix ans. Pour Eric Denécé, spécialiste du renseignement et de ces révolutions, pas de doute: la transition démocratique sponsorisée par les États-Unis et confiée à la confrérie des Frères musulmans a été un échec. Selon lui: «Ces pseudos révolutions n’auront servi à rien.» Analyse.
Sputnik

Le 17 décembre 2010, un jeune Tunisien, victime de la pauvreté, de la corruption et de la répression, s’immolait par le feu. Une révolte venait de s’allumer. Elle allait embraser l’ensemble des pays arabes, de l’Afrique du Nord au Moyen-Orient. Que retenir de ces révolutions désignées sous le terme de «Printemps arabes»?

Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement dresse un bilan sévère de ces révolutions qui ont principalement échappé aux populations, avant d’être récupérées par la confrérie des Frères musulmans et de se solder  majoritairement par la reprise du pouvoir par des systèmes autoritaires.

Ce nouvel invité de Lignes Rouges, qui a dirigé l’ouvrage La face cachée des révolutions arabes, publié aux éditions Ellipses en novembre 2012, avait discerné très vite l’implication des États-Unis et de leurs alliés saoudiens et israéliens au début de la décennie. À l’aube du retour des démocrates américains au pouvoir, ces ingérences reprennent toute leur actualité.

Plus d’informations dans ce nouveau Lignes Rouges.

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