Les experts d’un zoo de l’Ohio ont découvert que les diables de Tasmanie brillaient sous les rayons UV. Ils ont partagé la nouvelle sur les réseaux sociaux, l’assortissant d’une photo.
«Dans le cas du diable de Tasmanie, la peau autour de son museau, de ses yeux et de son oreille interne absorbe la lumière ultraviolette et la reflète sous forme de lumière bleue visible. On ne sait pas si cet exemple de biofluorescence sert un but écologique précis ou si c’est simplement un hasard», indique le zoo de Toledo.
Le même phénomène avait été précédemment observé chez des écureuils volants, les ornithorynques ou encore les wombats.
C’est en s’inspirant de ces découvertes que l'équipe du zoo de Toledo a décidé de tester ses animaux et a fait cette découverte.
«L’observer a fait l’effet d’un petit choc. Nous avons entamé l'étude sans nous attendre à grand-chose et le résultat a été assez passionnant», a déclaré Jacob Schoen, chercheur au zoo, dans un commentaire à ABC News.
Et bien qu’optimiste, l’équipe du zoo reste toutefois prudente quant aux conclusions.
«Je pense qu'il y a beaucoup de questions intéressantes soulevées dès lors et je suis excité de savoir ce qui va en découler», a ajouté Jacob Schoen.
La biofluorescence est un phénomène de lueur dans l'obscurité, où les ondes lumineuses sont absorbées puis réémises en fonction des propriétés de la fourrure ou de la peau de l'animal.
D’autres espèces concernées
En janvier 2019, ce phénomène a été découvert sur les polatouches, ces rongeurs qui peuvent planer sur de longues distances entre les arbres. Lorsqu’ils sont exposés aux rayons ultraviolets, leur pelage brille d’un rose bonbon éclatant.
Certains invertébrés, poissons, amphibiens, reptiles et oiseaux sont également fluorescents, mais les seuls autres mammifères connus pour posséder un tel pelage sont des opossums.