Une infirmière à la retraite ayant prêté main-forte pendant le confinement se voit réclamer 1.200 euros de trop perçu

Une infirmière à la retraite qui était venue prêter main-forte à ses anciens collègues lors de la première vague du coronavirus a eu la mauvaise surprise d'apprendre qu'elle avait perçu trop d'argent et qu'elle devait rembourser une partie de sa pension de retraite, rapporte le site de RTL.
Sputnik

Noëlle, 61 ans, infirmière à la retraite qui habite en Saône-et-Loire, a participé à l'effort national lors du premier confinement et a donné un coup de main à ses anciens collègues en EHPAD et laboratoires. Elle se voit réclamer la somme de 1.200 euros par l'État en raison d'un trop perçu, sous peine que sa retraite en soit diminuée, relate le site de RTL.

Aujourd'hui, Noëlle attend car elle a atteint son quota.

«Cette année cette question me prend aux tripes par rapport au fait que l'on manque d'infirmières pour pallier la crise sanitaire. Depuis quelques semaines, je suis chez moi et je sais que je ne peux pas aider mes collègues alors qu'en Saône-et-Loire nous manquons d'infirmières», déplore-t-elle.

Payer à moins de voir sa pension amputée

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Son attente tient du fait que les 1.200 euros représentent une grosse somme à rembourser. Son cumul emploi-retraite est plafonné à 15.500 euros et elle en a perçus 16.700.

«Quand je suis retournée chercher un papier, on m’a demandé quand je pourrai revenir. Je ne vais pas dire non. Je vais quand même y aller, mais je sais que cela va me coûter de l'argent», explique l'ancienne infirmière sollicitée par les établissements de soins qui manquent cruellement de personnels.

Son hésitation est tout à fait compréhensible: il s'agit d'un chèque que Noëlle devra verser à sa caisse de retraite à moins qu'elle accepte de voir sa pension amputée de 20% pendant plusieurs mois, résume RTL.

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