Les risques en matière de sécurité ont considérablement augmenté depuis le retrait des États-Unis du traité FNI, a estimé Vladimir Poutine.
«Les risques et les menaces ont considérablement augmenté depuis la sortie des États-Unis du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire», a-t-il déclaré lors de son discours au Sommet de l'Asie orientale.
Il a souligné que la Russie était toujours favorable à la création d'un climat de coopération constructive et à la consolidation de la stabilité dans l’Asie-Pacifique, y compris dans le domaine militaire et politique.
«Afin de stabiliser la situation et d'empêcher une nouvelle course aux armements, nous avons déclaré unilatéralement un moratoire sur le déploiement de missiles de portée intermédiaire ou de plus courte portée dans l’Asie-Pacifique et dans d'autres régions du monde, tant que nos partenaires américains s'abstiennent de telles mesures», a ajouté Vladimir Poutine.
Le sort du traité FNI
En 2019, accusant la Russie d’avoir violé le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), les États-Unis s’en sont retirés. Moscou a nié ces allégations et a fait preuve de volonté à démontrer les capacités du missile qui avait suscité des questions de la part des États-Unis, ainsi qu’à discuter de ce sujet.
Pourtant, ces derniers n'ont pas entrepris ce pas en avant et sont sortis unilatéralement du traité. Selon le ministère russe des Affaires étrangères, la Russie soutient l’idée selon laquelle d'autres pays prennent part à la discussion avec les États-Unis des questions de stabilité stratégique.