En visite officielle à Athènes, le Président égyptien a à nouveau «rejeté toute insulte contre la religion», réitérant au côté du Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis sa condamnation des «insultes aux prophètes» qu'il avait formulée fin octobre au Caire en pleine polémique sur les caricatures de Mahomet.
Mais «le terrorisme est un phénomène mondial qui n'a rien à voir avec la religion, la civilisation ou la situation géographique», a-t-il déclaré devant la presse, selon la traduction grecque de ses propos retransmis en direct par la télévision publique grecque ERT.
«Une solution politique» pour la Libye
S'exprimant sur la situation en Libye, M. Sissi s'est prononcé pour «une solution politique» alors que des représentants de tous bords ont débuté le 9 novembre des pourparlers directs en Tunisie, sous l'égide de l'Onu.
L'Égypte soutient le camp du maréchal Khalifa Haftar qui dispose d'un parlement élu.
À l'ouverture lundi des pourparlers, l'émissaire par intérim de l'Onu en Libye, Stephanie Williams, s'est dite «optimiste» évoquant «une lueur d'espoir» de trouver un accord sur un nouveau gouvernement unifié et l'organisation d'élections, après neuf ans de conflit.