Ce contrat, signé par le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances Adama Coulibaly et Mme Coralie Gevers, directrice de la Banque mondiale, permettra à terme de récompenser les efforts du pays en matière de réduction des émissions des gaz à effet de serre qui émanent de la déforestation et de la dégradation de nos forêts.
Selon l’accord signé, jeudi 30 octobre dernier, «cette rétribution se fera sur la base d’un plan de partage des bénéfices validé par les parties prenantes du mécanisme REDD+ en Côte d’Ivoire».
La signature de ce contrat fait suite à l’approbation, en février 2019, du programme de réduction des émissions autour du parc national de Taï (PNT) qui sera mis en œuvre dans cinq régions administratives du sud-ouest, à savoir Nawa, San Pedro, Gboklè, Guémon et Cavally.
Pour rappel, la Côte d’Ivoire a adhéré au mécanisme REDD+ en juin 2011 en vue de restaurer son couvert forestier pour atteindre 20% du territoire tout en contribuant à la lutte mondiale contre les changements climatiques.
Dans ce cadre, de 2011 à ce jour, la quasi-totalité des instruments nécessaires à une mise en œuvre efficace des projets et programmes REDD+ sur le terrain ont été élaborés. Après la phase de préparation, la Côte d’Ivoire est désormais prête pour amorcer la deuxième phase du mécanisme REDD+, à savoir celle de l’investissement.