Un message annonçant un attentat à Lyon a été partagé sur l’application Snapchat en janvier dernier. Le jeune à son origine vient d’être mis en examen à Montbéliard pour provocation à un acte de terrorisme. L'enquête a également montré qu'il avait regardé une vidéo de décapitation sur son ordinateur. Un jeune habitant de Montbéliard (Doubs) a été interpellé le 4 novembre avant d’être mis en examen pour provocation à un acte de terrorisme. L’enquête dont il fait l’objet concerne une menace d'attentat à la gare de Lyon Part-Dieu (Rhône) diffusée en janvier dernier, relate France Bleu.
Le mis en cause de 17 ans, qui pratique l'athlétisme, a reconnu être à l’origine du message, assurant qu’une autre personne se trouvait alors avec lui sans pour autant donner d’explication sur ses motivations, précise L’Est Républicain.
Images de décapitation
L’examen de son ordinateur a permis de constater qu’il avait regardé une vidéo de décapitation. Il a affirmé l’avoir fait «par curiosité». «Je n'ai jamais eu l'intention de commettre un attentat», a-t-il déclaré lors de sa garde à vue.
Des investigations complémentaires ont été demandées, précise France Bleu. Un examen plus approfondi du matériel informatique saisi à son domicile devra être mené. Une information judiciaire a été ouverte.
Il ne serait pas dangereux
Le jeune homme a été placé sous contrôle judiciaire et devra toutes les semaines se rendre au commissariat. La procureur a cependant ajouté qu’«aucun élément de dangerosité n’a été relevé», note L’Est Républicain. Elle a évoqué davantage «l’inconscience» d’un adolescent.
La «provocation directe à des actes de terrorisme commis en utilisant un service de communication au public en ligne» est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à sept ans de prison et 100.000 euros d'amende.