Un jeune interpellé à Montbéliard pour avoir relayé une menace d'attentat

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Un message annonçant un attentat à Lyon a été partagé sur l’application Snapchat en janvier dernier. Le jeune à son origine vient d’être mis en examen à Montbéliard pour provocation à un acte de terrorisme. L'enquête a également montré qu'il avait regardé une vidéo de décapitation sur son ordinateur.

Un message annonçant un attentat à Lyon a été partagé sur l’application Snapchat en janvier dernier. Le jeune à son origine vient d’être mis en examen à Montbéliard pour provocation à un acte de terrorisme. L'enquête a également montré qu'il avait regardé une vidéo de décapitation sur son ordinateur. Un jeune habitant de Montbéliard (Doubs) a été interpellé le 4 novembre avant d’être mis en examen pour provocation à un acte de terrorisme. L’enquête dont il fait l’objet concerne une menace d'attentat à la gare de Lyon Part-Dieu (Rhône) diffusée en janvier dernier, relate France Bleu.

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L’affaire remonte au 4 janvier 2020, lorsqu’un message a été diffusé sur Snapchat. L’auteur promettait d’«ouvrir le feu sur la foule avec une arme de guerre». Un gendarme a repéré le message et un dispositif de sécurisation a été déployé sur place. Par chance, rien n’a eu lieu ce jour-là.

Le mis en cause de 17 ans, qui pratique l'athlétisme, a reconnu être à l’origine du message, assurant qu’une autre personne se trouvait alors avec lui sans pour autant donner d’explication sur ses motivations, précise L’Est Républicain.

Images de décapitation

L’examen de son ordinateur a permis de constater qu’il avait regardé une vidéo de décapitation. Il a affirmé l’avoir fait «par curiosité». «Je n'ai jamais eu l'intention de commettre un attentat», a-t-il déclaré lors de sa garde à vue.

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Après son message du 4 janvier, l’adolescent avait reçu de nombreux appels et SMS en provenance notamment d'Algérie, du Maroc, des Philippines, de Cuba, des Pays-Bas et du Mali.

Des investigations complémentaires ont été demandées, précise France Bleu. Un examen plus approfondi du matériel informatique saisi à son domicile devra être mené. Une information judiciaire a été ouverte.

Il ne serait pas dangereux

Le jeune homme a été placé sous contrôle judiciaire et devra toutes les semaines se rendre au commissariat. La procureur a cependant ajouté qu’«aucun élément de dangerosité n’a été relevé», note L’Est Républicain. Elle a évoqué davantage «l’inconscience» d’un adolescent.

La «provocation directe à des actes de terrorisme commis en utilisant un service de communication au public en ligne» est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à sept ans de prison et 100.000 euros d'amende.

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