Après que Facebook et Twitter ont supprimé les posts de l'ancien Premier ministre malaisien qui avait déclaré que «les musulmans ont le droit de tuer des millions de Français», celui-ci les accuse de partialité, rapporte le journal britannique Daily Mail.
Mahathir Mohamad a posté son tweet peu après l'attaque terroriste de Nice jeudi 29 octobre, ce qui a conduit le géant des réseaux sociaux à faire face à des pressions pour le supprimer, ce qu'il a fait plus tard.
Il a déclaré qu’ils avaient été supprimés malgré des tentatives pour décrire le contexte, ajoutant que Facebook et Twitter «doivent au moins me permettre d'expliquer et de défendre ma position».
Mahathir Mohamad se défend
«Mais c'est pour eux la liberté d'expression. D'une part, ils ont défendu ceux qui ont choisi d'afficher des caricatures offensantes du prophète Mahomet et s'attendent à ce que tous les musulmans l'avale au nom de la liberté de parole et d'expression.
De l'autre, ils ont délibérément supprimé le fait que les musulmans n'avaient jamais cherché à se venger des injustices dont ils avaient été victimes dans le passé.»
Ni Facebook ni Twitter n'ont répondu.
Commentaires de Mahathir Mohamad
Dans sa première série de commentaires ayant suivi l'attaque terroriste à Nice, l'ex-Premier ministre avait notamment déclaré que «les musulmans ont le droit d'être en colère et de tuer des millions de Français pour les massacres du passé.»
Il a ajouté que «quelle que soit la religion professée, les gens en colère tuent. Les Français au cours de leur Histoire ont tué des millions de personnes. Beaucoup étaient musulmans.»
Il a également signalé que la liberté d'expression n'incluait pas «l'insulte à autrui», car la fureur suscitée par les caricatures satiriques du prophète Mahomet avait gagné l'ensemble du monde islamique.