La France a été à nouveau frappée par le terrorisme islamiste le 29 octobre, lorsqu’un ressortissant tunisien a tué trois personnes dans la basilique Notre-Dame à Nice.
Dans une déclaration à la suite de l’attentat, Emmanuel Macron a déclaré: «Une fois encore, [...] en cette basilique Notre-Dame de Nice, très clairement, c'est la France qui est attaquée».
Gérald Darmanin, lui, s’est exprimé vendredi 30 octobre sur RTL au sujet de cette nouvelle flambée d'actes de terrorisme islamiste.
«Parce que la France est le pays de la liberté»
Il a expliqué pourquoi la France était devenue «une grande cible». Selon lui, c’est parce qu’elle «est le pays de la liberté», «qui a une laïcité tout à fait exceptionnelle», «parce qu'il y a les caricatures de Charlie, parce qu'il y a les procès».
Le ministre de l'Intérieur a néanmoins réitéré que ce que les autorités cherchaient à combattre était une idéologie, pas une religion.
«Nous ne sommes pas en guerre contre une religion mais contre une idéologie, l'idéologie islamiste, qui veut imposer ses codes culturels, sa façon de vivre, de gérer les émotions par la terreur», a-t-il lancé sur RTL.
Le caractère de la menace a «changé»
Gérald Darmanin a fait ressortir que le terrorisme était devenu «une menace très endogène». Car «des gens [sont] capables de prendre des couteaux, une voiture, et de semer la terreur dans les rues de Paris, dans les rues de Nice».
Selon lui, cette menace est désormais davantage intérieure au pays.
«Dans les 30 derniers terroristes qui ont assassiné, tué sur notre sol, 22 sont Français. Et leur profil est très divers», a fait savoir Darmanin.
Il a également rappelé que d’autres États «ont à subir cette terreur», «à commencer par certains pays arabes».