Intervenant jeudi soir sur France 2, Bernard-Henri Lévy s'est exprimé sur le couvre-feu décrété par Emmanuel Macron à partir de ce samedi 00h00 en Île-de-France et dans huit métropoles, le qualifiant d'«erreur».
Le philosophe l'accepte en tant que «républicain qui obéit aux lois de son pays», mais tempère: «Un couvre-feu, c'est quand les Allemands sont à Paris, c'est quand il y a des attentats de l'OAS, ça pourrait se justifier quand il y a des attentats islamistes dans Paris».
Il ajoute qu'au-delà du virus, il a été frappé par autre chose.
«Il y a un autre virus qui est le virus de la peur, qui est le virus de la panique et celui-là est presque aussi dangereux», déplore l’écrivain.
Ce vendredi 16 octobre, il est revenu sur le sujet pour LCI, déclarant ne pas penser «que ce soit salutaire».
Un électrochoc adressé aux Français
Selon lui, c'est un électrochoc de plus pour les Français à qui plusieurs ont déjà été adressés depuis le mois de mars.
«Est-ce que les Français sont des malades mentaux à qui il faudrait faire des électrochocs?», s'interroge-t-il.
Un couvre-feu pour «freiner la diffusion du virus»
Lors d'une interview à TF1 et France 2, Emmanuel Macron a décrété un couvre-feu en Île-de-France «où le virus circule très activement» et dans huit autres métropoles entre 21h00 et 06h00 pour au moins quatre semaines pour «freiner la diffusion du virus». La mesure «commencera à partir de ce samedi 00h00».
Les métropoles concernées sont Grenoble, Lille, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Toulouse, Rouen et Saint-Étienne.