La France et le Maroc mettent le cap sur un partenariat renforcé avec l’Afrique

«Nous voulons malgré la crise Covid et les difficultés de déplacement conforter et augmenter nos partenariats avec le Maroc», a déclaré lundi à Rabat le ministre délégué français chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité, relate Hespress. Il estime que les deux pays peuvent travailler ensemble pour s’implanter en Afrique.
Sputnik

Malgré l’impact de la crise de Covid-19 sur les économies de la France et du Maroc, les deux pays aspirent à un plus grand partenariat industriel et commercial dans le futur, a annoncé lundi 12 octobre à Rabat Franck Riester, ministre français délégué chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, rapporte le site marocain Hespress. Il s’exprimait lors d’une conférence de presse animée au consulat général de France à Casablanca à l’issue de sa visite de travail dans le pays.

«C’est mon premier voyage officiel hors de l’Union européenne depuis que j’ai été nommé ministre en juillet dernier et cela montre à quel point le Maroc est un partenaire essentiel à notre pays», souligne-t-il.

Au-delà de la crise de Covid-19

Pourquoi les refoulements de Marocains aux frontières de la France sont-ils en hausse?
Pour le responsable français, le ralentissement des économies des deux pays dans le contexte de la pandémie de Covid-19 ne peut être un obstacle au renforcement du partenariat dans tous les secteurs possibles. À cet effet, il a rappelé que 900 entreprises françaises étaient déjà présentes au Maroc, assurant pas moins de 100.000 emplois directs.

«Nous voulons malgré la crise Covid et les difficultés de déplacement conforter et augmenter nos partenariats avec le Maroc, augmenter nos échanges commerciaux et davantage d’exportations», assure-t-il.

Cap sur l’Afrique

Mettant l’accent sur la position géographique stratégique du royaume chérifien, Franck Riester affirme que le Maroc est la porte du continent africain pour l’Europe, et vice-versa.

Ainsi, évoquant les intérêts communs du Maroc et de l’Europe, dont notamment la France, dans les secteurs de l’agroalimentaire, du tourisme, de l’automobile, de l’aéronautique, de l’électronique, de l’hydrogène, des énergies renouvelables et de l’eau, M.Riester estime que les deux pays ont tous les atouts pour conquérir le marché émergent de l’Afrique. Ceci en plus de ce qu’ils pourraient réaliser via des investissements en France et au Maroc.

Selon Hespress, les échanges commerciaux entre le Maroc et la France ont enregistré un taux de croissance moyen «de l’ordre de 4,5%, passant de 56 milliards de dirhams (5,7 milliards d’euros) en 2017 à 108,7 milliards de dirhams (9,92 milliards d’euros) en 2020».
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