Un ferry avec 800 passagers venant du Maroc interdit puis finalement autorisé à accoster en France

Un ferry d’une compagnie italienne, assurant la liaison Nador-Sète, a été interdit le 11 octobre d’accoster dans le port sétois et a été contraint de rester en mer avec 800 passagers à bord en attendant un accord entre la préfecture de l’Hérault et la société à propos du respect des règles sanitaires. Une suspicion de cas de Covid-19 est en cause.
Sputnik

Le ferry Atlas de la compagnie italienne GNV (Grandi Navi Veloci) attendait le 11 octobre depuis plusieurs heures l’accord de la préfecture de l’Hérault pour pouvoir débarquer ses 800 passagers en provenance de Nador au Maroc, à Sète, rapporte le site Atlasinfo.

Selon le média, le bateau a été interdit d’accès au port sétois car la préfecture de l’Hérault avait précédemment appris que du personnel du ferry était positif au Covid-19. Un homme, qui affirmait être l’un des passagers du bateau, a témoigné des faits le 11 octobre auprès du site dans une vidéo.

«En ce moment ils nous annoncent qu'on ne peut pas débarquer à Sète et là ils vont nous détourner vers Gênes», a-t-il dit.

Le média a pu constater le désarroi et la colère des passagers après les avoir contactés.

«Ce samedi à 18 heures, le commandant de bord nous a informés par haut-parleur que la France refuse au ferry d’accoster au port de Sète sans aucune autre explication et que nous allons être détournés sur le port de Gênes», a poursuivi l’homme en ajoutant que tous les passagers disposaient d’un test PCR négatif.

«On préfère retourner à Nador que débarquer en Italie. La majorité d’entre nous résident en France», a-t-il dit.

Des cas de Covid-19 suspectés

Comme le relate CNews, la compagnie GNV n’avait pas confirmé le fait que le ferry était redirigé. Pourtant, le site qui permet de suivre en direct le trafic maritime mondial situait le bateau au large des côtes françaises, non loin du port de Sète.

D’après Midi libre, le ferry a en réalité été contraint de rester en mer, en attendant une décision définitive de la part des autorités locales. La préfecture de l'Hérault a demandé à la compagnie italienne de lui présenter un protocole sanitaire précis. Évoquant des tests positifs au Covid-19 parmi l'équipage du bateau, elle cherchait à savoir «s'il y a eu recherche des cas contacts, s'il y a du personnel malade ou pas».

Selon toute vraisemblance, la compagnie GNV a rempli les exigences sanitaires de la préfecture, car le ferry a finalement été autorisé à entrer dans le port sétois le 11 octobre.

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