En Europe, 10% de la nourriture gaspillée -un tiers de tous les produits- l’est à cause du manque de compréhension de dates de consommation, indique le site de Too Good To Go, une initiative contre le gaspillage alimentaire. Ainsi, afin de minimiser le gaspillage, il faut connaître la différence entre la date limite de consommation (DLC) ou «à consommer jusqu’au» et celle de durabilité minimale (DDM) ou «à consommer de préférence avant», précise sa présidente en France, Lucie Basch, dans une interview à 20 Minutes accordée à l’occasion de la Journée nationale de lutte contre le Gaspillage alimentaire, le 16 octobre.
Consommable ou pas?
Ainsi, la consommation de produits dont la DLC a été dépassée, peut comporter de vrais risques pour la santé des consommateurs. C’est d’ailleurs pour cela que ces dates sont généralement affichées sur des produits riches en eau et, donc, sensibles: les viandes, les poissons, les œufs.
En revanche, détaille M.Basch, après la DDM s’affichant plutôt sur les denrées sèches, le produit, certes, peut perdre certaines qualités nutritives et organoleptiques, à savoir gustatives, olfactives, mais reste toujours consommable.
«Par exemple, un gâteau sec sera peut-être moins croustillant. Mais il peut encore être consommé sans risque pour la santé», a-t-elle expliqué à 20 Minutes.
Too Good To Go
Selon le site de l’initiative, l'entreprise Too Good To Go, créée au Danemark en 2015, permet à chacun de s'engager à son échelle contre le gaspillage alimentaire en mettant en relation, via une application, les commerçants et les consommateurs afin que ces derniers récupèrent les invendus des commerces alentour en fin de journée.