Méditerranée: la Turquie rejette la menace de sanctions de l'UE

Ce vendredi 2 octobre, Ankara a rejeté la menace de sanctions brandie par l'Union européenne à son encontre en réponse à ses activités en Méditerranée orientale qualifiées d'«illégales».
Sputnik

Le ministère turc des Affaires étrangères a annoncé ce vendredi 2 octobre que «l'usage continu d'un discours de sanctions» envers Ankara à cause de ses activités en Méditerranée orientale n'était pas «constructif».

«L'usage continu d'un discours de sanctions n'est pas constructif», estime le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué. «L'UE doit comprendre qu'elle ne peut rien obtenir de cette manière.»

Menace de sanctions

Réunis en sommet à Bruxelles, les chefs d'État et de gouvernement de l'UE ont discuté le 1er octobre le conflit en Méditerranée orientale où la Turquie, la Grèce et Chypre se disputent des gisements d'hydrocarbures.

Tensions en Méditerranée orientale: la Turquie victorieuse de l’escalade et des négociations?
Selon le président du Conseil européen Charles Michel, chef d'orchestre du sommet, l'UE a adopté une double approche vis-à-vis d'Ankara: améliorer certaines coopérations et relancer l'union douanière, à condition que la Turquie cesse ses forages «illégaux» dans les eaux de Chypre.

Quant à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, elle a prévenu que si Ankara poursuivait «ses actions illégales», l'UE utilisera «tous les instruments à (sa) disposition». Elle a précisé que la Commission était chargée d'élaborer des sanctions économiques et qu’elles étaient prêtes à être «utilisées immédiatement».

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