«La maire Hidalgo est une dirigeante visionnaire, le genre de leader qui démontre comment une action locale peut résoudre la crise climatique», décrit l’ancien vice-Président américain Al Gore dans son article publié le 22 septembre dans le Time. Le magazine a ainsi sélectionné l’édile pour figurer parmi les 100 personnes les plus influentes de cette année, seule Française à en faire partie.
Citant l’Accord de Paris sur le climat signé il y a cinq ans, Al Gore estime que la capitale française est, sous l’impulsion de l’élue socialiste, devenue «un exemple éclatant de la manière dont les villes peuvent mener la transition vers des sociétés plus propres, plus saines et plus prospères».
Selon lui, Anne Hidalgo «transforme le paysage de la ville pour la rendre plus agréable pour les piétons et les cyclistes, réduisant la circulation automobile et rendant l’air plus pur».
Elle se retrouve ainsi aux côtés de personnalités politiques majeures comme Donald Trump, Joe Biden et sa colistière Kamala Harris, le président chinois Xi Jiping, son homologue brésilien Jair Bolsonaro, ainsi que des artistes tels que The Weeknd et Selena Gomez.
Réaction d’Anne Hidalgo
«Très honorée de faire partie du classement 2020 du Time pour mon engagement face à l’urgence climatique», a réagi l’intéressée sur Twitter. «Un grand merci à Al Gore pour ses mots chaleureux».
À l’approche de l’élection présidentielle de 2022, elle se montre de plus en plus ambiguë quant à sa candidature. Dans un entretien au Point publié le 17 septembre, celle qui au départ niait toute intention déclare désormais que le regard des Parisiens et des Français a évolué à son sujet. «Ils aiment les responsables politiques combatifs, qui ont des cicatrices et ont relevé de beaux défis, surtout lorsqu’on est une femme», affirme-t-elle.
Pour le magazine, il ne fait aucun doute que la maire de Paris se prépare pour la présidentielle. Avec un défi de taille: devenir la candidate de la gauche, rassemblant socialistes, écologistes, insoumis et communistes.
Toujours le 17 septembre, un sondage Ipsos auprès des sympathisants de gauche lui donnait davantage d’avis favorables que Bernard Cazeneuve ou Jean-Luc Mélenchon, bien que devancée par Benoît Hamon.