«C'est un grand projet d'infrastructure, il est terminé à 97%», a-t-elle annoncée au Parlement.
De plus, la politicienne a qualifié d’«odieuses» les menaces de Washington contre le port allemand de Mukran depuis lequel les travaux de pose de tuyaux sont menés.
En août, le géant russe Gazprom a annoncé qu'il comptait achever la construction du Nord Stream 2 et qu'il y travaillait. La société a souligné qu'elle était limitée dans le partage d'informations, notamment parce qu'il y avait une pression importante sur le projet.
Le projet visé par plusieurs problèmes
Les discussions sur l'avenir du Nord Stream 2 ont été relancées après le déclenchement de l’affaire Navalny. Berlin a affirmé, citant ses médecins militaires, que l’opposant russe avait été «empoisonné» par une substance du groupe d'agents chimiques Novitchok.
Plusieurs politiciens allemands ont exigé d’arrêter la construction du gazoduc, mais Angela Merkel a statué que ces deux questions devaient être examinées séparément.
Les États-Unis, qui font la promotion de leur gaz liquéfié en Europe, s’opposent activement à la réalisation du projet, tout comme l’Ukraine et plusieurs pays européens. Washington a adopté des sanctions visant à le contrer en 2019, réclamant que les entreprises chargées de poser les tubes arrêtent leurs travaux.
Donald Trump a déclaré qu’il soutiendrait l’arrêt du Nord Stream 2 à la suite de l’affaire Navalny.