Des investigations ont lieu «partout en France» alors que des cas de mutilation sur des chevaux s’accumulent depuis plusieurs mois, au total il y a 153 enquêtes, a déclaré lundi le 7 septembre le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, devant des éleveurs de chevaux en alerte.
«153 enquêtes ont été ouvertes dans plus de la moitié des départements», a indiqué le ministre, cité par France Info.
Et de préciser qu’une trentaine d’entre elles concernaient «des blessures extrêmement ignobles».
«Le drame dans le drame serait qu'un [...] propriétaire, pris par la peur, par la vengeance, ait envie de sortir son fusil, un arme, ou d'aller se battre avec une personne qu'il soupçonnerait d'être quelqu'un qui viendrait s'en prendre à ses chevaux», a-t-il noté.
Première arrestation
Un homme a été arrêté dans le Haut-Rhin et placé en garde à vue ce lundi 7 septembre, a annoncé l’agence France-Presse (AFP) se référant à une source proche du dossier.
L'arrestation s'est déroulée dans le cadre de l'enquête ouverte fin août dans l'Yonne après des sévices infligés à un cheval et deux poneys.
Cas récents de mutilations de chevaux
L’Isère a connu son premier cas à Bonnefamille le 30 août avec une ponette incisée de 20 cm sous l'oreille gauche et de deux coupures au postérieur.
Parmi les hypothèses avancées par les enquêteurs figurent celles d’un défi lancé sur Internet, des dérives sectaires, du mimétisme, de la haine envers les équidés et des rites sataniques.