Des responsables israéliens discutent en secret avec des dirigeants de pays arabes et musulmans d'une normalisation des relations avec l’État hébreu, a affirmé ce 30 août le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, rapporte l’AFP. Benyamin Netanyahou s'est déjà entretenu avec des responsables du Soudan, du Tchad et d'Oman.
Mais «il y a beaucoup plus de rencontres non médiatisées avec des dirigeants arabes et musulmans pour normaliser les relations», a-t-il dit lors d'un point de presse à Jérusalem, aux côtés de Jared Kushner, le conseiller à la Maison-Blanche.
Il n'a pas pour autant précisé l'identité des autres pays impliqués.
«Les percées d'aujourd'hui seront les normes de demain, elles ouvriront la voie à d'autres pays qui vont normaliser leurs relations avec Israël», a souligné Benyamin Netanyahou.
L’État hébreu cherche actuellement à étendre à d'autres pays de la région l'accord de normalisation.
«Premier vol commercial direct»
Israël et les Émirats arabes unis ont annoncé le 13 août avoir passé un accord de paix, négocié avec l’aide des États-Unis, qui devrait aboutir à une normalisation complète des relations diplomatiques entre les deux pays. Les Émirats ont abrogé la loi de boycott d'Israël, a annoncé le 29 août l'agence de presse officielle émiratie Wam.
D’autres pays arabes semblent également tentés, au grand dam de l’autorité palestinienne, par un rapprochement avec Israël. Le Qatar a pour sa part réaffirmé sa position «en faveur du droit du peuple palestinien frère à la création d'un État aux frontières de 1967, avec Jérusalem comme capitale» par la voix de son chef de la diplomatie qui n’a toutefois pas réagi à l’accord de paix israélo-émirati.