Dans un état qui ne s’améliorait pas depuis deux ans, Bernard Tapie s’est rendu en Belgique pour suivre un traitement expérimental interdit en France, rapporte Le Soir Mag. Il est pris en charge à Louvain par le professeur Éric Van Cutsem, avec l’espoir d’enfin se rétablir de son double cancer de l’estomac et de l’œsophage.
«Sans mon traitement à Louvain, je serais déjà mort!», a-t-il déclaré au magazine. «Les professeurs qui me soignent en France, voyant que les traitements que je recevais depuis deux ans ne donnaient pas de bons résultats, ont cherché si, dans le monde, il existait éventuellement d’autres possibilités», a-t-il expliqué.
Si ce traitement semble repousser la maladie avec «des résultats très significatifs», il provoque également de lourds effets secondaires. «Ce ne sont pas les effets habituels de la chimio», a précisé l’ancien patron de l’OM, «ici, ce traitement peut altérer le cœur et l'assistance respiratoire, donc il peut incontestablement mettre en péril celui qui le subit».
Concernant son état, il a confié qu’il était «incapable de mener une activité qui soit à la hauteur» de ses capacités. Il espère néanmoins prolonger sa vie le plus longtemps possible, estimant qu’il mourra «guéri du cancer».
Annoncé mort par erreur
Vendredi 28 août, la chaîne L’Équipe a diffusé par erreur un bandeau rouge «Breaking news» en annonçant le «décès de B. Tapie (1943-2020) ex-président de l’OM». La bourde est restée suffisamment longtemps à l’écran pour être enregistrée et partagée sur les réseaux sociaux.
La chaîne a présenté ses excuses à Bernard Tapie et à sa famille, affirmant le soutenir «plus que jamais» dans sa lutte contre la maladie. Quant au principal intéressé, il a réagi dans La Provence: «Je ne suis pas au mieux mais ils semblent pressés. Il faudra encore attendre». Le Monde avait déjà publié sa nécrologie en octobre 2019. Le journal avait aussi présenté ses excuses, invoquant une défaillance technique.