Une jument a été retrouvée éventrée dans un champ à Puyvert, dans la Vaucluse, dans la nuit du 22 au 23 août et un poney a eu l'oreille lacérée, a appris l’AFP auprès de la gendarmerie qui a ouvert une enquête.
Dans un communiqué, la compagnie de gendarmerie de Pertuis estime que «ces faits pourraient être à rapprocher avec les actes de torture d'équidés» relevés ces dernières semaines en France.
L'homme à qui appartenaient ces bêtes n'avait pas pensé à la piste criminelle, mais la médiatisation de faits similaires sur des animaux dans une vingtaine de départements l'a incité à contacter jeudi la gendarmerie, a précisé cette dernière à l'agence.
Des faits de mutilation de chevaux, de poneys ou d'ânes ont été recensés un peu partout en France ces derniers mois, sans que les raisons de ces actes aient été éclaircies.
Le mystère demeure
Les attaques se multipliant, une vingtaine d'enquêtes ont été ouvertes depuis février, précise pour sa part BFM TV. Pour l’instant, 17 départements sont concernés, notamment dans le Nord et le Nord-Est.
Par ailleurs, une enquête a été ouverte après l'agression du président d'un refuge par des individus qui venaient de mutiler l’un de ses chevaux et deux poneys dans l'Yonne. Les deux hommes sont parvenus à s’enfuir, mais les gendarmes ont réussi à dresser le portrait-robot de l'un des agresseurs.