La ville de Portland, aux États-Unis, a été le théâtre de manifestations pour la 89e nuit consécutive, depuis la mort de l’Afro-Américain George Floyd. En début de soirée, une centaine de protestataires se sont réunis en face de l’hôtel de ville, rapporte la chaîne de télévision locale KOIN6. Plusieurs d’entre eux ont pu pénétrer à l’intérieur de l’édifice et y laisser des graffitis.
Initialement, la cible des manifestants était un centre de détention pour mineurs mais le programme a changé à la dernière minute.
Une autre partie des locaux abrite également des résidences pour des mineurs qui ne sont pas en détention. Dans un communiqué, la présidente du comté de Multnomah avait tenu à préciser la nature de l’établissement et avait appelé les manifestants à «prendre en considération les enfants et leurs parents».
Des manifestants armés arrêtés
Les forces de l’ordre ont finalement dû faire usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants présents devant l’hôtel de ville.
Vingt-cinq personnes ont été arrêtées. Plusieurs armes ont été retrouvées lors des fouilles, comme des couteaux, des matraques ou des pistolets à impulsion électrique. La plupart des poursuites contre les mis en cause devraient cependant être abandonnées, le procureur du comté de Multnomah ayant annoncé que son bureau ne poursuivrait pas certains crimes découlant des manifestations nocturnes.