Aux États-Unis, un pygargue a abattu un drone gouvernemental

Un pygargue à tête blanche a abattu un drone gouvernemental à 950 dollars dans l'État américain du Michigan. L'attaque de l'oiseau a complètement détruit le drone, selon le gouvernement de l'État.
Sputnik

Un drone de cartographie aérienne du département de l'Environnement, des Grands Lacs et de l'Énergie de l’État américain du Michigan (EGLE), qui effectuait un vol non loin d’Escanaba, sur la péninsule supérieure du Michigan, a été complètement détruit par un pygargue à tête blanche, a annoncé le gouvernement de l’État dans un communiqué.

L'incident a eu lieu le 21 juillet, mais les autorités ne l'ont signalé que récemment.

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L'oiseau a arraché l'hélice du drone, un Phantom 4 Pro Advanced à 950 dollars, à la 7e minute de vol. L’appareil a rapidement perdu de l’altitude et est tombé dans le lac Michigan. Le drone n’a jamais été retrouvé, malgré les recherches qui ont duré plusieurs jours.

Le pygargue est bien connu aux États-Unis comme étant l’animal emblématique du pays.

«Une querelle territoriale»?

«L'attaque pourrait être due à une querelle territoriale avec un adversaire électronique ou simplement parce que le pygargue avait faim. L'équipe pilotant les drones EGLE étudie les mesures à prendre pour réduire la probabilité de nouvelles attaques. On pourrait notamment changer l’apparence des drones pour les faire moins ressembler à des mouettes», peut-on lire dans le communiqué.

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Selon les autorités, le drone cartographiait l'érosion des rives. Ces données devaient permettre au département de l’Environnement d’aider les communautés à faire face aux niveaux d'eau élevés.

Impossible de punir un oiseau

EGLE a contacté le département des ressources naturelles du Michigan pour voir s'il pouvait émettre un avis à propos de l’attaque de ce pygargue vandale, selon le communiqué.

Mais un porte-parole du département a répondu qu’il n’avait ni mécanisme ni autorité pour émettre des avis de mesures correctives concernant les animaux sauvages, notant qu'il faudrait probablement un acte législatif pour le faire.

«Malheureusement, nous ne pouvons rien faire. La nature est une maîtresse cruelle et impitoyable», a noté le porte-parole.
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