Jeudi 30 juillet, une séance plénière se tenait à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) tunisienne sur le vote de la motion de retrait de confiance au président de l’ARP Rached Ghannouchi, sans succès.
«Rached Ghannouchi va démissionner de son poste de président de l’ARP et fuira par la suite la Tunisie», lâche le parlementaire.
Quid de l’absence de députés au vote de la motion?
Puis il explique que «Rached Ghannouchi n’a même plus le soutien d’un bon nombre de députés d’Ennahdha, ce qui explique la raison pour laquelle il les a empêchés d’assister au vote de la motion de retrait de confiance». Dans ce sens, M.Tebbini rappelle que sur les 217 députés que compte l’ARP, seulement 140 étaient présents à la séance plénière. Seuls 133 élus ont voté, dont 97 pour la motion de destitution (109 voix étant nécessaires pour l’adoption), 16 contre et 18 bulletins nuls.
Cette semaine, Khaled Férid Bensoltane, spécialiste en droit public et international, a appelé dans une lettre ouverte publiée par Kapitalis le Président Kaïs Saied à proclamer l’état d’exception. Il estime qu’il est temps que le chef de l’État mette fin à la «mascarade» politique que vit le peuple tunisien depuis 2011.