Une femme apprend qu’elle est atteinte d’un cancer grâce à sa manucure

Une dame de 73 ans a appris qu’elle était atteinte d’un cancer du poumon après un passage chez sa manucure. Cette dernière a noté un changement de forme de ses ongles et lui a conseillé d’aller voir son médecin.
Sputnik

Une journaliste apprend qu’elle a une tumeur grâce à une téléspectatrice attentive - photo
Au Royaume-Uni, une résidente du comté de Staffordshire de 73 ans a découvert qu'elle était atteinte d’un cancer du poumon après une visite au salon de beauté, rapporte le 30 juillet le Daily Mail.

Selon le média, la Britannique a remarqué que les ongles de ses mains et de ses orteils avaient changé de forme, en devenant larges, ondulés et bombés. Elle avait lu sur Internet qu'un tel symptôme pouvait désigner la présence de maladies cardiaques ou pulmonaires, mais elle n'y avait jamais attaché d'importance.

Un rendez-vous crucial avec sa manucure

Pourtant, comme l’indique la source, lors d’une visite chez sa manucure, qui s'occupait de ses ongles depuis 10 ans, cette dernière lui a conseillé de consulter un médecin d’urgence.

D’après le Daily Mail, la femme a suivi son conseil et a passé un examen. Après avoir subi des tests, la retraitée a ensuite été surprise lorsque les médecins lui ont diagnostiqué un cancer du poumon. La patiente a subi une opération de cinq heures et une tumeur de quatre millimètres a été enlevée. Désormais, la septuagénaire est en chimiothérapie.

Elle a affirmé auprès du Daily Mail que sa visite chez sa manucure lui avait sauvé la vie. «C'est incroyable qu'elle puisse le comprendre en regardant mes ongles», a-t-elle souligné, en ajoutant qu’elle lui sera éternellement reconnaissante pour cela.

D’après l’organisation Cancer Research UK, un épaississement du bout des doigts se produit parfois chez les personnes ayant des problèmes cardiaques et pulmonaires. C'est inhabituel et les personnes qui en présentnt doivent demander une radiographie thoracique pour vérifier leur cœur et leurs poumons, comme le précisent les chercheurs.

Discuter